Ocupar las Plazas, Liberar Edificios (The Occupation of Squares and the Squatting of Buildings)
Mots-clés :
Movimiento 15-M, movimiento ‘okupa’, convergencia entre movimientos sociales, acampadas de protesta, cadenas de acumulación de intercambios activistas, estructuras de oportunidad política | 15-M movement, squatters' movement, convergence of social movemenRésumé
El movimiento 15-M se ha enfrentado a la crisis financiera y a las políticas neoliberales con una impactante movilización social de la multitud precaria, una notable autonomía organizativa y un alcance transnacional. En este artículo definimos, en primer lugar, el movimiento 15-M y mostramos cómo las acampadas y ocupaciones de espacios públicos emblemáticos en los centros urbanos han pasado de meros repertorios de protesta a modelos de autoorganización social y democracia directa. En segundo lugar, exponemos el proceso de convergencia virtuosa que han experimentado el “movimiento de ocupaciones” y el “movimiento de okupaciones” de edificios vacíos en distintas ciudades españolas. Apoyados en el material empírico del caso de Madrid explicaremos el desarrollo de esa convergencia con arreglo a la acumulación de cuatro tipos de intercambios activistas: a) la participación de simpatizantes y activistas ‘okupas’ en la génesis del 15-M; b) el apoyo infraestructural de los centros sociales ‘okupados’ al movimiento 15-M; c) la integración de distintos grupos surgidos del 15-M en edificios ya ‘okupados’; d) la iniciación de nuevas ‘okupaciones’ de edificios por parte de activistas del 15-M. Esta cadena de acumulaciones, a su vez, se habría sustentado en los efectos desencandenantes de condiciones de oportunidad favorables tales como: a) la homología estructural que subyace entre las ocupaciones de las plazas y las ‘okupaciones’ de edificios; b) la interacción social y comunicacional de una diversa multitud precaria en su configuración identitaria como sujeto político; c) la amplia visibilidad de la represión sufrida. Finalmente, la campaña ≪stop desahucios≫ resultó determinante para agregar experiencias políticas y colectivos sociales en torno a la problemática de la vivienda, incrementando la legitimidad de la ‘okupación’
The 15-M movement has faced financial crisis and neoliberal policies with an explosive and sustained social mobilisation of a precarious multitude. Organisational autonomy and transnational networks also defined the novelties of this movement. In this article we explain the main structural components of the 15- M movement and argue that the initial protest camps served as models of selforganisation and direct democracy, beyond their function as mere means for fuelling major discontents. Secondly, we explain how a virtuous convergence between the occupiers of the squares and the squatters of buildings was produced. Based on an empirical research of the Madrid case, we conclude that the convergence of those two social movements was possible due to: a) a process of “cumulative chains of activists exchanges”; b) specific socio-spatial and sociopolitical opportunity conditions; c) the successful appeal to both squatters and occupiers of the campaign “stop foreclosures” by bringing about the housing question as a key issue within the 15-M movement. Among the consequences of this mutual collaboration, squatting gained an increasing legitimacy and was more frequently practised.
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